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Le collège participe à la conférence internationale ERASMUS+ (à Bruxelles) sur la reconnaissance des compétences et l’employabilité en Europe
Article mis en ligne le 17 octobre 2015

par S. Maillard
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Mme Heib et Mme Decout, impliquées dans le partenariat Erasmus de l’établissement, ont participé à la conférence annuelle de l’Agence Erasmus+ France les 13 & 14 octobre derniers à Bruxelles. Deux jours de conférences et d’ateliers autour des 10 ans d’Europass, sur le thème de la reconnaissance des compétences des jeunes dans le cadre Européen ce qui est un axe de notre partenariat.

En voici le très intéressant compte rendu :

Mardi 13 octobre


14H-14H45 : Ouverture de la conférence

Modérateur : Paul Germain (rédacteur en chef de TV5 Monde)

Organisation : agences Erasmus, Luxembourg, Belgique, France
.
Ouverture par Martine Reicherts, Directrice générale Education et culture à la Commission européenne depuis 1984 : trop de jeunes sortent du système scolaire sans diplôme, les programmes européens dont Eramus+ facilitent l’accès à l’emploi et il est aujourd’hui nécessaire de mettre en place des stratégies de modernisation de l’enseignement (pédagogie inversée), de se poser des questions : quelles valeurs donne t’on à nos jeunes ? Et de restaurer la confiance.

Présentation de la thématique par Jean Arthuis, Député européen (ALDE), président de la Commission des budgets du Parlement européen : apprentissage et mobilité.

Constat : chômage élevé chez les jeunes sauf en Allemagne, Autriche et Pays-Bas qui ont une vraie culture de l’apprentissage. Nécessité alors de combiner apprentissage et mobilité avec Erasmus+.

Proposition : Projet pilote d’un contrat unique européen d’apprentissage des jeunes incluant une année Erasmus mis en œuvre pour la rentrée 2016.
Buts : mise en place de partenariats entre les institutions type CFA, acquisition de compétences linguistiques et théoriques et reconnaissance des acquis professionnels, prise de conscience de l’existence d’une citoyenneté européenne.

Obstacles : prise en charge des apprentis (rémunération) ? 28 pays, 28 règles différentes.

14H45-17H30 Table ronde d’ouverture « Etats des lieux par les acteurs politiques et économiques »

Olivier Cadic. Sénateur des Français à l’étranger, Secrétaire de la Commission « Affaires européennes, entrepreneur à l’origine parti installer son entreprise au Royaume-Uni.
Sandrine Doucet. Députée de la Gironde (PS), membre des Commissions « Education » et « Affaires européennes ».
Claude Rollin. Député européen (PPE), membre de la Commission « Emploi et affaires sociales ».
Guillaume Balas, professeur d’histoire, conseiller régional (PS) en Ile de France, auteur d’un rapport sur le dumping social.

Constats de départ :
• Le chômage de masse touche aujourd’hui plus particulièrement les jeunes mais c’est aussi en contradiction avec un grand nombre d’emplois qui restent non pourvus. Hors par exemple, seul 2% des apprentis partent se former en Europe alors que parfois cette mobilité a été instaurée par certaines institutions depuis très longtemps comme les Compagnons du devoir en France.
• Dévalorisation des métiers de l’artisanat.
• La mobilité est aujourd’hui une nécessité : elle facilite l’emploi (même si elle n’en crée pas d’après Olivier Balas). Cette mobilité qui peut être initiée au cours de la scolarité doit se prolonger dans la vie professionnelle par la formation continue, en effet, le contenu des métiers change constamment et il est donc nécessaire de s’y adapter (« UBERISATION : la mobilité n’est pas que géographique mais aussi au sein de ses propres compétences que l’on doit faire évoluer : on ne garde plus le même emploi tout au long de sa vie et on ne reste pas au sein de la même entreprise »).
• La mobilité permet et montre l’adaptabilité à une autre culture, une autre langue, une autre législation du travail… . Donc elle développe des compétences formelles, non formelles et informelles.
• Actuellement, l’UE n’a pas mis en place les conditions nécessaires à l’harmonisation sociale : pas de législation commune, pas de contrôle sur la mobilité des travailleurs ce qui entraîne des fraudes massives. La mobilité des apprentis ne pourra se faire que si ces 2 problèmes sont réglés en amont.
• Les défis sont donc d’initier 1 Erasmus emploi, de faire connaître l’Europass, EURESS (programme d’insertion professionnelle) car comment aujourd’hui puis-je identifier, évaluer et faire reconnaître mes compétences dans le monde du travail ?
• En 2018 : tous les Etats de l’UE doivent mettre en place un outil de validation des compétences non formelles et informelles.

PRESENTATION DU PROJET « A PEN FOR EUROPE » (soutenu par le Parlement européen)
D’octobre 2015 à juin 2016 : les jeunes entre 12 et 25 ans des réseaux Erasmus, écoles, universités, lycées, collèges sont invités à publier leurs œuvres (dessins, caricatures, sculptures, articles, reportages) sur le thème « votre perception, vos questions et réactions sur l’UE ». Publication sur le Website du projet, en radio et en télévision (ARTE, RTBF et VRT en Belgique)*.

Buts  : les éveiller à vivre une citoyenneté européenne active. Etre un journaliste participatif : un citoyen qui s’engage pour chercher l’info, comprendre la réalité qui l’entoure et la raconter avec ses propres moyens de communication.

*Caricatures, œuvres artistiques : www.apen4.eu
*Articles et repotages : www.citizenreporter.eu
*Contact : André Bossuroy, coordinateur aboss@skynet.be

18H00 – 19H00 : cérémonie de remise des Europass d’honneur

Mercredi 14 octobre


Atelier 1 - Mobilité internationale, employabilité et compétences transversales

CONSTAT : Aujourd’hui, on identifie 2 problèmes : pour les travailleurs, la difficulté à trouver un emploi et pour les entreprises, la difficulté à recruter.
Pour les entreprises, il est souvent difficile d’identifier les compétences du candidat notamment les compétences transversales (autonomie, créativité, capacité d’adaptation) qui sont pourtant des compétences facilitant l’accès à l’emploi. De plus, il existe de trop nombreux référentiels pour évaluer les compétences et aussi différentes approches concernant la définition des compétences.
Pour les étudiants, il paraît souvent difficile d’identifier et de retranscrire sur un CV les compétences acquises. Comment alors identifier et vendre ses compétences ? Parfois, le CV européen dessert le candidat car il est vu par l’entreprise comme un manque de créativité du candidat.

PROPOSITIONS :
-  Sensibilisation et information auprès des employeurs qui n’arrivent pas toujours à identifier les compétences recherchées pour tel emploi : ex : je cherche un laveur de vitre mais cela je peux lui apprendre, par contre est-il ponctuel, poli … ? .
-  Créer des cadres, des standards qui permettent d’identifier et d’évaluer les compétences d’un pays à un autre (harmonisation).
-  Simplification de l’Europass, du CV européen.

Atelier 2 - Dimension transfrontalière : réaliser une adéquation entre les dispositifs et les territoires. Expérimentation dans « la grande région ».

Trois recommandations faites à la Commission européenne :
1 – Utiliser les échanges transfrontaliers déjà existants comme un modèle, un lieu d’expérimentation qui peut être transposé à une plus grande échelle.

2 – Davantage se préoccuper de la réalité du terrain pour le développement des mobilités avec par exemple une base de données qui globalise et harmonise les outils existants.

3 – Propositions concrètes : mise en place dans le domaine des transports de tarifs européens préférentiels pour les jeunes en mobilité. Créer une carte d’étudiant européenne. Faire davantage profiter du programme Erasmus+ aux publics les plus fragiles.

Atelier 3 – Les outils européens et la réalité du marché international de l’emploi : le point de vue des employeurs.

-  Besoin de davantage de communication vers les employeurs sur les outils de l’évaluation des compétences et de leur utilité.

-  Besoin de simplifier le CV européen et qu’il soit plus modulable.

-  Le supplément de diplôme ne renvoie pas suffisamment aux savoir-faire et aux savoirs-être.

Atelier 4 : Comment mieux utiliser les outils qui favorisent la reconnaissance des acquis ?

1- Besoin d’un document simplifié = outil unique qui synthétise l’ensemble de ces compétences. Mais qui prenne aussi en compte les compétences non formelles (monde associatif).

2- Problème de la communication : comment faire mieux connaître cet outil auprès des acteurs (enseignants, entreprises) ?

3 – Manque de moyens pour appuyer cette politique au niveau national et régional.

4 – Manque de flexibilité (intégration de la VAE ?).

5 – Difficultés de la mise en place des mobilités d’étude au niveau de l’apprentissage (calendrier de l’alternance) et les entreprises ne voient pas la plus-value que la mobilité des apprentis peut leur apporter et assument la responsabilité salariale et administrative alors que l’apprenti est à l’étranger.

ATELIER 4 : points abordés par les intervenants
1 - Quels outils ?

2 - Quelle utilité ?

3 - Quelle cohérence ?

4 - Quelles facilités ?

5 - Quelles difficultés ?

6 - Quelles évolutions proposées ?

Introduction par Jos Noesen Commission euro, rapport en juin : 6 priorités dont la transparence et reconnaissance des compétences. Permettre à l’individu de faire reconnaitre ses savoirs formels, informels et non formels dans le cadre de son parcours scolaire, travail, loisirs, actions associatives.

Actuellement, il existe différents éléments de reconnaissance des compétences : ECVET, Europass, ECTS.

La certification permet une formation tout au long de la vie mais aussi utile pour les employeurs.

Europass permet de reconnaître ces compétences. Mais dans la mise en œuvre de ces outils, il existe de nombreux obstacles : par pays, pas de ponts entre secteurs, trop de cloisonnements.

-  Stéphane Jacquemart : Lux, institut de recherche.
A qui parle t-on ? entreprises (cherchent 1 main d’œuvre qualifiée donc veulent bien une reconnaissance mais refusent la validation car le salarié va demander 1 augmentation de salaire ou partir de l’entreprise), individus (progression professionnelle pour changer d’emploi ou obtenir un meilleur salaire), autorités nationales ( trouver 1 emploi à tous). Passer de la reconnaissance à la validation (certification), intégrer tous les outils dans une même solution, approche ouverte et consensuelle qui génère la confiance.

-  Sophie Henrard : école de communication sociales, Haute Ecole Galilée (2200 étudiants et 250 enseignants).
Bac+3 : séjour académique et Master 2 : stage. Une période du parcours académique se fait dans une autre institution équivalente à l’étranger. Ex : séjour d’1 élève à Bradford, elle revient avec un bulletin de note, un europass mobilité (dates du séjour, niveau linguistique = test au début du séjour et à la fin, cours suivis, autres activités faites lors de sa mobilité = tout le parcours de l’étudiant).

-  Jean André Lasserre : branche transport logistique.
Pourquoi se lancer dans un projet européen ? Besoin d’attirer des jeunes, pouvoir dire aux parents et aux jeunes que l’on a une formation reconnue au niveau européen et que cela pourra permettre au jeune de travailler dans différents pays. Appliqué d’abord au niveau BTS. Mobilités sue des modules de formation. Etablissement d’une nomenclature d’emplois au niveau européen.

Le milieu professionnel doit pouvoir bénéficier des mobilités européennes comme cela se fait au niveau universitaire. Ne pas oublier la réciprocité.



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